Un an après Copenhague, la conférence de l’ONU sur le climat a débuté à Cancún, au Mexique. 190 pays sont au rendez-vous, avec leurs exigences et leurs ambitions. Que peut-on espérer de ces deux semaines de négociations ? Des États-Unis à l’Argentine en passant par l’Équateur et le Paraguay, rencontre avec des spécialistes du climat et des responsables d’ONG qui expriment leurs attentes et leurs doutes.
« Il n’y a rien à attendre de Cancún », affirme Yvonne Yanès, membre d’Accion Ecologica (Équateur). « Rien de bon, mais beaucoup de mauvaises choses » : et en premier lieu, un accord sur les mécanismes de compensation sur la forêt (REDD). Roque Pedace, militant de l’ONG Les Amis de la Terre Argentine, a participé au dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Pour lui, cela ne fait pas mystère : très peu de pays s’opposent aujourd’hui à ce dispositif. Officiellement, les mécanismes REDD doivent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts, en attribuant des compensations financières pour toute « déforestation évitée ». Roque Pedace se souvient pourtant qu’en 2001, à Marrakech, « tout le monde disait que c’était une honte d’imaginer qu’on pourrait financer la "déforestation évitée" ».
http://www.bastamag.net/article1324.html
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