Des éoliennes, les investisseurs de l'énergie ne prévoient pas en installer dans l'estuaire du Saint-Laurent ni dans la baie d'Hudson. L'Ontario planche sur une consultation publique en vue d'autoriser un projet dans les Grands Lacs. Mais l'industrie canadienne est encore jeune. L'énergie éolienne, une énergie propre, mérite d'être examinée de plus près.
L'exploitation d'un parc éolien en mer présente des caractéristiques différentes d'un parc éolien bâti au sol. En mer, les coûts de construction et d'entretien sont plus importants, car les travaux sont plus complexes. La logistique aussi : le transport des immenses pièces des turbines représente des dépenses faramineuses et nécessite l'aide d'engins spécialisés. Les turbines s'abîment avec la force des vagues, du courant et de la corrosion. Les câbles sous-marins qui transmettent l'électricité à la terre sont chers et fragiles. L'investisseur de l'industrie éolienne se montre hésitant , d'autant plus que le processus de développement demeure fortement réglementé.
Les puissantes éoliennes en mer
Selon un document de la Commission des Communautés européennes, l'énergie éolienne en mer comporterait des avantages par rapport à la production terrestre. Les éoliennes en mer sont de plus grande taille : 120 mètres de hauteur par rapport à 80 mètres pour les plus puissantes, installées au sol - la puissance est proportionnelle à la taille du mât.
Autre avantage. Le vent est plus fort et plus stable au large, ce qui signifie une plus grande productivité, en termes énergétiques. En mer, les machines susciteraient moins de préoccupations de la part les citoyens, soucieux de l'esthétique visuelle du paysage. Au Canada, les éoliennes ne peuvent être installées à moins de 5 km du rivage.
http://www.mediaterre.org/canada-quebec/actu,20101104142332.html
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